Paradise Borders (16 mars 2018)
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Nicolas Guay (Guitare/composition)
Durée : 62’25 Label : Contrastes Records Distribution : Universal Music Spain -> Acheter ce CD : Contrastes Records, Fnac (ES) -> Acheter en digital : Qobuz (qualité CD) / Apple Music (compressé)
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« Dans cet album, Nicolas Guay nous interprète pas moins de dix pièces de sa composition(incluant notamment la sonate Campanas de la Esperanza.Outre ses qualités de guitariste indéniables, Nicolas Guay nous montre également avec ce disque toute l’étendue de l’éclectisme de son univers musical, de son parcours de musicien et de ses influences, avec notamment des pièces qu’il a composées en hommage à Roland Dyens (prélude en sol mineur), à Paco de Lucia (Sonata n°2) ou encore à Steve Lukather, guitariste électrique du légendaire groupe Toto (Pop Fantasy qui débute le programme). Tout un univers que l’on a plaisir à écouter, que l’on soit guitariste ou non d’ailleurs, et dont l’originalité et la richesse sont remarquables. A noter que l’on peut aussi écouter ce disque comme la bande originale d’un film car le livret comprend un extrait de scénario et un storyboard, proposant ainsi une autre approche d’écoute. »
Pascal Proust – Guitare Classique Magazine
Campanas de la Esperanza
Percussions : Ismaïl Mesbahi
Durée : 43’54 Label : Adélie prod
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« Nicolas Guay, guitariste compositeur aux multiples influences présente son 2ème opus « Campanas de la Esperanza .»
Si la trame principale de l’album reste hispanique, des compositions comme « Océanic visions » ou « Prologue et toccata » (bande son électro et voix lyrique) viennent contrarier cette dernière.
La sonate éponyme, avec son trémolo dans le 2ème mouvement, est là pour rappeler les origines guitaristiques de son compositeur. »
NEMA – Heaven Way
Guitare, compositions : Nicolas Guay
Piano : Joël Clement Contrebasse, direction artistique : Franck Girard Batterie : Philippe Bostvironnois Durée : 56’06
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« Nema : amen en verlan. Hasard ou clin d’œil, le nom de ce groupe invite à l’emploi du vocabulaire liturgique. Quatre musiciens – guitare, piano, contrebasse et batterie – aguerris bien qu’inconnus du public, provenant de chapelles musicales différentes – jazz, classique, chanson – décident un jour de se réunir… Qu’en ressort-il ? Un métissage, peut-être plusieurs, que l’on ne se risquerait pas à ranger dans une catégorie précise.
L’album commence et s’achève par des hommages, le premier au pianiste et professeur de composition espagnol Vicente Asencio, le second aux rockers de Led Zeppelin ! Les fans du groupe au dirigeable s’amuseront d’ailleurs à retrouver les compos qui ont inspiré ce dernier titre « Heaven Way ». Ailleurs, certains évoqueront les influences du Cubain Ruben Gonzalez (« Flamencotille ») ou du Français Erik Satie (« Obsession »). « Funky Trip » enfin nous rappelle que le funk est un mélange de rock et de jazz très rythmique.
Nema voyage non seulement d’une culture à l’autre mais aussi entre des ambiances contrastées : de la sérénité à l’inquiétude, de la facétie à la colère, de la méditation à la frénésie. Les instruments ne se contentent pas de produire des mélodies, mais dialoguent entre eux et expriment leurs humeurs avec un caractère bien trempé.
Serait-ce le paradis pour tous ou bien une création réservée à une élite mélomane ? La communion avec un tel ovni ne va pas de soi. Une sensibilité jazz semble nécessaire, tandis qu’un goût pour le rock progressif aidera à apprécier certaines longueurs plutôt que les subir. Vous cumulez les deux ? Vous recevrez Heaven Way comme du pain bénit. Vous n’avez ni l’un, ni l’autre, mais une soif de découverte sans oeillères ? Convertissez-vous ! La messe est dite, ainsi soit-il. »
Julien Weyer – Critiques ordinaires
« Cet opus de Nema est une superbe réalisation et les compositions de Nicolas Guay sont d’une redoutable efficacité. La trajectoire de chaque pièce est savamment dosée dans sa progression, et les successions de solos des quatre instrumentistes sont intelligentes et toujours à propos. Les événements musicaux, jamais inutiles, sont finement amenés. La virtuosité n’est pas le seul ingrédient. La poésie et la tendresse sont également de mise. De Gibraltar aux accents d’Aranjuez, à cet hommage à Led zep, en passant par le déjanté Funky Trip, le terrible Quartal, ou encore le lancinant Obsession, il n’y a rien à oublier dans Heaven way. A consommer sans modération. »
Guitare Classique Magazine
Les compositions
Avec NEMA (guitare-batterie-piano-contrebasse)
Guitare
Guitare et Orchestre
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